«Le protectionnisme anesthésie les initiatives privées»
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Podcast avec Philippe Cordonier, Responsable romand de Swissmem, Didier Chambovey, ancien ambassadeur de la Suisse à l’OMC et ancien président de l’OMC, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse
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Diego Taboada
«Le protectionnisme anesthésie les initiatives privées»
PodcastsPodcast avec Philippe Cordonier, Responsable romand de Swissmem, Didier Chambovey, ancien ambassadeur de la Suisse à l’OMC et ancien président de l’OMC, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse
Alors que la politique industrielle fait son retour dans le monde, la Suisse peut-elle encore résister à l’appel des sirènes pour une politique industrielle ? Qu’en est-il de la sécurité d’approvisionnement et du maintien des emplois ? Si ce n’est de subventions, de quoi a besoin l’industrie suisse pour continuer à être performante ?
«Une cyberattaque doit être traitée comme une infiltration d’eau»
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Podcast avec Bastien Wanner, Senior Advisor auprès du DDPS pour la cyberdéfense, Lennig Pedron, Directrice de la Trust Valley et Jérôme Cosandey
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Jérôme Cosandey
«Une cyberattaque doit être traitée comme une infiltration d’eau»
PodcastsPodcast avec Bastien Wanner, Senior Advisor auprès du DDPS pour la cyberdéfense, Lennig Pedron, Directrice de la Trust Valley et Jérôme Cosandey
Quels sont les secteurs les plus exposés à une cyberattaque ? Comment réagir face à une demande de rançon ? Quel est le rôle des entreprises et celui de l’Etat dans la lutte contre la cybercriminalité ?
«Il ne faut plus parler de produits péchés, on n’est pas à l’église»
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Entretien sur le rôle du secteur privé dans la santé publique : opportunités et défis, avec Bettina Borisch, Professeure à l'Institut de Santé Globale à Genève, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse.
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Jérôme Cosandey
«Il ne faut plus parler de produits péchés, on n’est pas à l’église»
PodcastsEntretien sur le rôle du secteur privé dans la santé publique : opportunités et défis, avec Bettina Borisch, Professeure à l'Institut de Santé Globale à Genève, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse.
Les maladies transmissibles, le Covid-19 ou la variole du singe plus récemment, ont dominé le débat de santé publique ces dernières années. Mais même en 2020, malgré les 9000 personnes ayant succombé au Coronavirus, les maladies non-transmissibles, comme le cancer ou les maladies cardiaques, restent les deux premières causes de décès en Suisse.
De nombreux facteurs de risques favorisant le développement de telles maladies sont liés à nos habitudes, comme la sédentarité ou une alimentation déséquilibrée. Si la santé est avant tout une thématique individuelle, les coûts directs et indirects liés à ces maladies sont supportés par la collectivité. Voilà pourquoi de nombreux experts et élus politiques attendent de l’Etat une intervention plus déterminée. Le secteur privé, en particulier le secteur agro-alimentaire, est souvent relégué à un rôle de second plan, et fait souvent l’objet d’interventions politiques.
Quelles sont les opportunités, mais aussi les défis pour le secteur agro-alimentaire ?
Les pratiques à l’étranger peuvent-elles servir d’exemple à la Suisse ?
Quel rôle le secteur privé peut-il jouer dans la prévention ?
Dans ce podcast, nous accueillons Bettina Borisch, experte en santé publique, avec de nombreux mandats sur le plan international et au sein de l’OMS, et Professeure à l’Institut de santé globale à Genève depuis 1995, et Diego Taboada, Senior Researcher à Avenir Suisse dans le secteur de la santé et également auteur d’une étude publiée en 2022 intitulée «Plus d’initiative privée dans la santé publique».
Lors de la discussion, si Bettina Borisch souligne la nécessité d’encourager une baisse de la production et de la consommation de produits à risque comme le sucre, le sel et les matières grasses, elle trouve peu approprié de parler de produits-péchés. Cette appellation culpabilise les victimes d’obésité et de tels termes s’avèrent contreproductifs dans la lutte contre les maladies non-transmissibles. Diego Taboada indique que si plus de transparence est en effet nécessaire, il est inutile de rendre le nutri-score obligatoire, car les entreprises l’utilisent déjà, en réponse à des exigences de plus de transparence de la part des consommateurs. Les entreprises ont un rôle à jouer car elles sont les mieux à même de répondre à la demande des consommateurs.
«En trois mois, la politique de sécurité européenne a fait plus de progrès qu’en 30 ans»
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Entretien sur la crise en Ukraine : un point de bascule pas encore atteint ? Discussion avec Jean-Marc Rickli, Directeur des risques globaux et de la résilience au Centre de Politique de Sécurité (GCSP) de Genève.
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Jérôme Cosandey
«En trois mois, la politique de sécurité européenne a fait plus de progrès qu’en 30 ans»
PodcastsEntretien sur la crise en Ukraine : un point de bascule pas encore atteint ? Discussion avec Jean-Marc Rickli, Directeur des risques globaux et de la résilience au Centre de Politique de Sécurité (GCSP) de Genève.
Personne ne pensait le 24 février dernier que la Russie allait envahir l’Ukraine. Et pourtant. Cet acte de guerre fut un point de bascule dans l’histoire : face à cette invasion, la Suisse et l’UE ont fait preuve d’une détermination et d’une rapidité surprenantes. La Finlande et la Suède ont mis fin à leur politique de neutralité et ont déposé leur demande d’adhésion à l’Otan et l’Ukraine quant à elle, désire rejoindre l’UE.
Dans ce podcast, Jean-Marc Rickli et Jérôme Cosandey abordent les questions suivantes :
Quelles sont les conséquences géopolitiques de ce conflit pour la cohésion de l’Europe en général et de ses organisations internationales ?
Qui, entre les Etats-Unis et la Chine, profite le plus de ce conflit en Europe ?
Quels enseignements les dirigeants d’entreprises doivent-ils tirer pour le bon déroulement de leurs affaires ?
Au cours de la discussion, Jean-Marc Rickli souligne que la guerre en Ukraine n’est pas le seul événement menant à une nouvelle politique sécuritaire en Europe. Depuis le début du XXIe siècle, les ambitions hégémoniques de la Chine ainsi que l’affirmation continue de la Russie (invasion de la Géorgie, de la Crimée et du Donbas) y ont contribué. Les USA et leur retrait inattendu de l’Afghanistan ont mis les européens devant leurs responsabilités. En parallèle, bien des pays ont misé sur la technologie américaine pour développer leurs systèmes de défense aérienne (voir figure ci-dessous).
Bien que des avions de chasse aient été développés en Europe (Gripen, Eurofighter et Rafale), 10 pays ont choisi le modèle US F-35, notamment en raison de son interopérabilité au sein de l’Otan.
Les entreprises, quant à elles, font face à de nouveaux défis stratégiques : les crises du Covid et en Ukraine ont révélé notre dépendance à certaines matières et technologies. D’autre part, les entreprises devront toujours plus choisir entre des standards et normes différents, portés par les systèmes rivaux que sont la Chine et les Etats-Unis. Sous la pression des grandes puissances, elles risquent de devoir choisir leur camp et devront opérer un «découplage technologique».
Pour en savoir plus, retrouvez deux études d’Avenir Suisse :
«Aujourd’hui, on refuse entre 30 et 40 % des demandes RHT»
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Podcast sur les avantages, mais aussi les risques des RHT prolongées avec Françoise Favre, Cheffe du service de l’emploi (VD) et Marco Salvi, économiste chez Avenir Suisse.
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Jérôme Cosandey
«Aujourd’hui, on refuse entre 30 et 40 % des demandes RHT»
PodcastsPodcast sur les avantages, mais aussi les risques des RHT prolongées avec Françoise Favre, Cheffe du service de l’emploi (VD) et Marco Salvi, économiste chez Avenir Suisse.
Au début de la pandémie, de nombreuses entreprises ont été contraintes de suspendre leurs activités. Pour les soutenir, des mesures financières ont été mises en place. Notamment, les conditions pour obtenir des prestations en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) ont été assouplies :
Le cercle de bénéficiaires a été fortement élargi (p. ex. les personnes en contrat à durée déterminée).
Les conditions d’octroi ont été facilitées (p. ex. plus de délai d’attente, formulaires simplifiés).
Le niveau des prestations a été relevé à 100 % du dernier salaire pour les personnes à revenu modeste.
Au plus fort de la crise, en avril 2020, près d’un salarié sur quatre en Suisse bénéficiait des RHT. Quelles ont été les conséquences pour le marché du travail ? Comment les entreprises, mais aussi l’administration, ont pu gérer une telle vague de demandes ? Faut-il, et si oui, quand faudra-t-il revenir à la définition initiale des RHT ?
Au cours de la discussion, Françoise Favre, Cheffe du service de l’emploi du canton de Vaud, souligne que la situation économique a changé, suite aux réouvertures des magasins et restaurants, et que les demandes de RHT sont examinées de façon plus stricte. Entre 30 et 40 % des demandes sont aujourd’hui refusées, alors qu’environ 95 % étaient acceptées lors de la première vague de Covid.
Marco Salvi, responsable de recherche et spécialiste du marché du travail chez Avenir Suisse, estime que les RHT, si elles perdurent trop longtemps, risquent de repousser le problème du chômage à plus tard, ce qui entrave le changement structurel. Les habitants de notre pays ont changé leurs habitudes durant la crise de façon durable, ce n’est pas à l’Etat de maintenir figée une économie en mutation.
«En 2020, on avait moins de faillites et plus de créations d’entreprises»
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Entretien avec Basil Ammann, Senior Researcher à Avenir Suisse, sur les créations et les faillites d'entreprises durant la pandémie
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Basil Ammann,
Jérôme Cosandey
«En 2020, on avait moins de faillites et plus de créations d’entreprises»
PodcastsEntretien avec Basil Ammann, Senior Researcher à Avenir Suisse, sur les créations et les faillites d'entreprises durant la pandémie
Alors que nous subissons de plein fouet la crise du Coronavirus, on ne compte plus les mesures économiques de la Confédération qui visent à assurer la survie des entreprises. Mais combien d’entre elles auraient survécu en temps normal ? Force est de constater que la plupart des entreprises du paysage entrepreneurial suisse sont très «jeunes», l’âge médian n’atteignant pas les 15 ans d’existence pour les sociétés anonymes. Concernant les nouvelles entreprises, la moitié d’entre elles n’existent plus cinq ans après leur création. Dans le domaine de l’hébergement et de la restauration, c’est même le cas après trois ans seulement. La crise du Coronavirus a-t-elle raccourci ces durées de vie ? Observons-nous une cascade de fermetures d’entreprises ?
Dans ce podcast, Jérôme Cosandey s’entretient avec Basil Ammann, Researcher à Avenir Suisse et co-auteur d’une analyse intitulée «Le cycle de vie des entreprises». Ensemble, ils dressent un état des lieux de la démographie des entreprises suisses dans le contexte de la pandémie de Coronavirus. Selon Basil Ammann, lors de la crise du Covid-19, nous avons observé plus de créations d’entreprises et moins de faillites que lors d’autres crises économiques. Cela est aussi vrai en comparaison avec 2019.